vendredi 4 avril 2014

Municipales 2014 - après le 2éme tour




Un Parti socialiste « tiraillé par plusieurs lignes qui s’affrontent et un leadership invisible qui donne une impression d’amateurisme », face à « un pays désarçonné qui ne comprend pas la politique menée ». Une fédération locale du PS, « qui n’a pas su être à la hauteur des enjeux préférant le rôle « d’épicier » aux ordres à celui de « boutiquier». Cet ensemble appelle à un ressaisissement pour le moins, mais avant à une discussion entre tous pour sérier nos attendus et déterminer un cap pour notre section avec la mise en perspective de travaux, actions en lien avec les valeurs de notre Parti. 

Le PS se cherche, avec toutes ses sensibilités, les gens sont perdus.  Notre section est traversée par ces mêmes difficultés, qu’avons-nous fait depuis 2008 ? En dehors de servir quelques-uns, pour quels résultats ? Je me refuse à poursuivre un tel « chemin de croix » : égos, trahison, mensonge, clanisme…loin, très loin de mon engagement politique.  Il y a des fractures qui ne sont pas réparables, je pense là tout particulièrement au niveau de la fédération, de la section peut-être. Analyser le départ de camarades à la seule focale de dysfonctionnements internes serait malhonnête intellectuellement (HPI 14/03), il nous faudrait retourner en arrière, avec un afflux massif de militants en 2007/2008, avant les précédentes municipales, pour « cerner » un peu mieux le désamour ambiant. Des pistes existent.

 Les concitoyens ne s’y sont pas trompés, ils ont sanctionné un Parti à la dérive, une politique « droitière » en inadéquation avec leurs attentes. A Digne, ce n’est pas la victoire « d’Osons » qui peut nous réconforter au regard de l’absence du Parti Socialiste, seul la couleur magenta (rien à voir avec Napoléon III, la bataille de Magenta en 1859) de l’affiche rappelle un peu nos couleurs, quid de la rose !!! En effet, aujourd’hui il est de bon ton de se dire « divers gauche », à l’envi « société civile » pour « masquer », « échapper » au soutien du Parti Socialiste ce, avec la « docte » bénédiction d’édiles locales…chercher l’erreur.

Les  enjeux locaux, il faut certes les  analyser mais plus tard. A mon sens la priorité est de commencer un travail de refondation de notre section, de la fédération et du Parti Socialiste pour les plus entreprenants et téméraires. Je me contenterai, personnellement, des deux premières étapes.
Définir un axe, un fil rouge qui ne soit pas seulement l’attente des futures échéances électorales dont on sait qu’elles ne peuvent être que le reflet du travail effectué sur le terrain. « Le terrain de jeu » doit être agrandi dans notre engagement militant : associations, participations citoyennes, groupes de réflexion… Sans cette posture nous aurons du mal à exister en tant que socialistes et être partie prenante le moment venu.

Je vous invite à ce travail d’introspection dans l’intérêt de notre section, de notre Parti.

                                                                                                                     J Marie CHALONS
                                                                                                                     Secrétaire de Section
                                                                                                                     1er avril 2014

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