Un Parti socialiste « tiraillé par plusieurs lignes qui s’affrontent et un leadership invisible qui
donne une impression d’amateurisme », face à « un pays désarçonné qui ne comprend pas la politique menée ».
Une fédération locale du PS, « qui n’a pas su être à la hauteur des enjeux
préférant le rôle
« d’épicier » aux ordres à celui de « boutiquier». Cet
ensemble appelle à un ressaisissement pour le moins, mais avant à une
discussion entre tous pour sérier nos attendus et déterminer un cap pour notre
section avec la mise en perspective de travaux, actions en lien avec les
valeurs de notre Parti.
Le PS se
cherche, avec toutes ses sensibilités, les gens sont perdus. Notre section est traversée par ces mêmes
difficultés, qu’avons-nous fait depuis 2008 ? En dehors de servir
quelques-uns, pour quels résultats ? Je me refuse à poursuivre un tel
« chemin de croix » : égos, trahison, mensonge, clanisme…loin,
très loin de mon engagement politique.
Il y a des fractures qui ne sont pas réparables, je pense là tout
particulièrement au niveau de la fédération, de la section peut-être. Analyser
le départ de camarades à la seule focale de dysfonctionnements internes serait
malhonnête intellectuellement (HPI 14/03), il nous faudrait retourner en
arrière, avec un afflux massif de militants en 2007/2008, avant les précédentes
municipales, pour « cerner » un peu mieux le désamour ambiant. Des
pistes existent.
Les concitoyens ne s’y sont pas trompés, ils
ont sanctionné un Parti à la dérive, une politique « droitière » en
inadéquation avec leurs attentes. A Digne, ce n’est pas la victoire
« d’Osons » qui peut nous réconforter au regard de l’absence du Parti
Socialiste, seul la couleur magenta (rien à voir avec Napoléon III, la bataille
de Magenta en 1859) de l’affiche rappelle un peu nos couleurs, quid de la
rose !!! En effet, aujourd’hui il est de bon ton de se dire « divers
gauche », à l’envi « société civile » pour
« masquer », « échapper » au soutien du Parti Socialiste
ce, avec la « docte » bénédiction d’édiles locales…chercher l’erreur.
Les enjeux locaux, il faut
certes les analyser mais plus tard. A mon sens la
priorité est de commencer un travail de refondation
de notre section, de la fédération et du Parti Socialiste pour les plus entreprenants
et téméraires. Je me contenterai, personnellement, des deux premières étapes.
Définir un
axe, un fil rouge qui ne soit pas seulement l’attente des futures échéances
électorales dont on sait qu’elles ne peuvent être que le reflet du travail effectué
sur le terrain. « Le terrain de jeu » doit être agrandi dans notre
engagement militant : associations, participations citoyennes, groupes de
réflexion… Sans cette posture nous aurons du mal à exister en tant que
socialistes et être partie prenante le moment venu.
Je vous
invite à ce travail d’introspection dans l’intérêt de notre section, de notre
Parti.
J Marie CHALONS
Secrétaire de Section
1er avril 2014
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